À 41 ans, Émeline a changé de vie mais pas d’état d’esprit. Elle a quitté son métier dans l’univers du social pour rejoindre, presque par hasard, Maréchal Electric. Quatre ans plus tard, elle est épanouie. Si son métier a évolué, elle continue de se préoccuper des autres.
À 41 ans, Émeline a changé de vie mais pas d’état d’esprit. Elle a quitté son métier dans l’univers du social pour rejoindre, presque par hasard, Maréchal Electric. Quatre ans plus tard, elle est épanouie. Si son métier a évolué, elle continue de se préoccuper des autres.
• Un bus a joué un rôle important dans son orientation
• A découvert l’industrie par l’intérim, pendant le Covid
• Son point fort : elle aime former, accompagner, partager
• Ses autres qualités : un esprit doux, un mental volontaire
• Son entreprise ? Maréchal Electric, PME spécialisée dans les prises industrielles
• Son état d’esprit ? “Lorsque je viens travailler, je ne le fais jamais en reculant. Je suis toujours contente de venir.”
Avec la crise sanitaire du Covid, les écoles ont fermé et je ne pouvais plus faire mon métier. Il me fallait rebondir. J’ai poussé la porte d’une agence d’intérim, en demandant un travail en journée. Ils m’ont proposé Maréchal. Je n’avais jamais mis les pieds dans une usine. J’ai dit oui. Et ça fait 4 ans que j’y suis.
Oui, quelques-uns mais j’ai très vite vu que je m’étais trompée. Ici, nous fabriquons des pièces précises. C’est un métier vivant, humain et collectif. Et voir le produit fini, c’est vraiment gratifiant.
Oui, nous travaillons en îlots. On discute, on s’aide, on transmet. Ce côté sociable est très agréable. Je retrouve le lien humain que j’avais dans le social, mais dans un cadre plus structuré. Je forme aussi les nouvelles recrues. Dans l’industrie, je retrouve ce que je faisais avant : j’aide, j’informe, je guide. C’est valorisant et très constructif.
Le concret. Ici, je fabrique quelque chose de mes mains, et je le vois se construire. J’ai la satisfaction de réaliser de bons produits. Lorsque je viens travailler, je ne le fais jamais en reculant. Je suis toujours contente de venir.
Le social, c’est parfois compliqué et c’est difficile de “couper” avec sa journée de travail. Dans l’industrie, c’est possible. Aujourd’hui, mon métier ne me suit pas à la maison. Je pose ma blouse, je ferme mon casier et je suis disponible pour ma famille. Je retrouve mon fils, nous jouons ensemble, nous sortons en forêt. J’ai retrouvé une vraie qualité de vie.
Positivement. Ici, on peut apprendre et je peux monter en compétences. Le montage final m'intéresse beaucoup. J’aimerai voir le produit fini car j’aime le travail bien fait, je suis comme ça. Je veux bien changer de métier mais je veux rester dans mon usine parce que je l'aime bien (rire).
"On discute, on s’aide, on transmet. Ce côté sociable est très agréable."
"On peut évoluer, changer de poste, apprendre."
Pas vraiment. Une collègue m’a dit : “Tu n’es pas enfermée. Ce n’est pas parce que l’on signe un CDI qu’on est bloqué.” Ça m’a rassurée. Et c’est vrai. On peut évoluer, changer de poste, apprendre.
Totalement. Nous, les femmes, y compris sans avoir fait de longues études, on peut tout à fait travailler dans l’industrie. Je trouve important de le dire et le faire savoir. Et puis c’est intéressant financièrement.
Nous avons souvent une prime de fin d’année sur le chiffre d'affaires. Par ailleurs, je tiens à souligner que mes collègues, qu’ils soient des femmes ou des hommes, travaillent dans une belle harmonie. Ce sont des personnes agréables, ce qui rend l’ambiance de travail d’autant plus plaisante.
