Romane
Responsable qualité production

Romane, c’est l’histoire d’une vie où tout s’est enchaîné assez vite. Tous les 8 à 18 mois, elle s’est vu confier de nouvelles responsabilités. Sans douter d’elle-même et souvent portée par la confiance de sa famille et par celle des entreprises où elle a travaillé. Juste retour des choses, elle aime aider. C’est simple, plus c’est complexe, plus elle aime !

“J’ai très vite su que l'industrie, c’était ma voie.”
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Romane
Responsable qualité production
“J’ai très vite su que l'industrie, c’était ma voie.”

Romane, c’est l’histoire d’une vie où tout s’est enchaîné assez vite. Tous les 8 à 18 mois, elle s’est vu confier de nouvelles responsabilités. Sans douter d’elle-même et souvent portée par la confiance de sa famille et par celle des entreprises où elle a travaillé. Juste retour des choses, elle aime aider. C’est simple, plus c’est complexe, plus elle aime !

Qui est Romane ?

• Ingénieure de formation, elle est devenue responsable qualité production à 30 ans à peine.

• C’est grâce au travail de Romane et ses équipes que vous pouvez déboucher une bouteille de champagne.

• Elle est responsable qualité production dans une entreprise qui fabrique des muselets, ces armatures métalliques des alcools effervescents.

• Son état d’esprit : “Quand j’ai l’impression d’avoir fait le tour, je cherche un nouveau défi.”

Comment as-tu découvert l’industrie ?

Assez naturellement même si je n’ai pas eu de modèle féminin dans l'industrie. Ma mère travaille dans la banque et ma sœur dans la finance. J’ai toujours aimé la mécanique et j’aimais bricoler avec mon père. Alors, j’ai fait un IUT GMP (Génie Mécanique et Productique), puis une école d’ingénieur en alternance. Très vite, j’ai su que c’était ma voie.

Et ensuite, tout s’est accéléré ?

Oui, j’ai fait mon alternance chez Essilor. J'ai terminé deuxième puis cinquième de ma promotion. Essilor m'a embauchée comme cheffe d'atelier. J'y ai travaillé dix-huit mois jusqu’au moment où mon responsable a pris sa retraite. On m'a proposé de le remplacer. Je suis devenue responsable de production. Dix-huit mois plus tard, il y a eu une réorganisation au sein du site. En plus de la production, on m'a alors confié les achats, la maintenance et la qualité. Huit mois après, le directeur de site est parti en retraite et, là encore, on m'a proposé son poste et je l’ai accepté. Ensuite, pour des raisons personnelles, j'ai cherché un poste dans la Marne et c’est comme ça que je suis arrivée chez Sparflex.

Quelle est la spécialité de Sparflex ?

Je travaille dans l'usine où l’on fabrique les muselets. Le muselet, c’est l’armature de fils métalliques qui maintient le bouchon des bouteilles de boissons alcoolisées gazeuses comme le champagne, la bière ou le cidre. J'aime beaucoup cette activité parce qu'il y a un réel savoir-faire que l’on ne soupçonne pas et l’entreprise est labélisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).

Tu as évolué dans des milieux professionnels plutôt masculins…

… oui et c’est bien. Le fait que je sois une femme ne posait pas de soucis et n’attirait pas de commentaires particuliers. J'aurais pu craindre l'inverse, mais en fait, pas du tout. J’ai toujours eu le soutien de ma famille. Mon père est un repère. Mon ancien responsable est devenu un vrai mentor pour moi. Dans ma famille et dans l’industrie, je ne me suis jamais sentie seule.

Aujourd’hui, tu as choisi de travailler dans la qualité. Pourquoi ce choix ?

Parce que c’est un poste qui permet de tout voir sans avoir à tout gérer. Je soutiens, j’observe, j’apprends, je m’implique. Et je reste utile. Je trouve que c’est un bon point d’entrée dans une entreprise. On apprend les process, les gens, la culture. On ne reste jamais à la surface.

Tu dis “je reste utile”. Comment cela s’exprime-t-il ?

J’aime être aidante. J’aime qu’on vienne me chercher quand il y a un problème. J’aime comprendre ce qui coince, trouver une solution, accompagner les équipes. C’est là que je me sens utile. Et le lien avec les clients me plaît aussi énormément. L’industrie, c’est du travail en équipe, du savoir-faire et du concret. Et moi j’aime cette entraide.

Dans ma famille et dans l’industrie, je ne me suis jamais sentie seule.

L’industrie, c’est du travail en équipe, du savoir-faire et du concret.